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Chapitre

34

大道汎兮,其可左右。万物恃之以生而不辞,功成不名有。爱养万物而不为主,常无欲,可名于小;万物归焉而不为主,可名于大。以其终不自为大,故能成其大。

Traduction de S.J. revisitée par Paris Lao Tang​

Le Tao s'étend partout ; il peut aller à gauche comme à droite.
Tous les êtres comptent sur lui pour naître, et il ne les repousse point.
Quand ses mérites sont accomplis, il ne se les attribue point.
Il aime et nourrit tous les êtres, et ne se regarde pas comme leur maître.
Il est constamment sans désirs : on peut l'appeler petit.
Tous les êtres se soumettent à lui, et il ne se regarde pas comme leur maître : on peut l'appeler grand.
De là vient que, le Saint ne s'estime jamais grand.
C'est pourquoi il peut accomplir de grandes choses.

Traduction de Stanislas Julien (1842)​

Le Tao s'étend partout ; il peut aller à gauche comme à droite.
Tous les êtres comptent sur lui pour naître, et il ne les repousse point.
Quand ses mérites sont accomplis, il ne se les attribue point.
Il aime et nourrit tous les êtres, et ne se regarde pas comme leur maître.
Il est constamment sans désirs : on peut l'appeler petit.
Tous les êtres se soumettent à lui, et il ne se regarde pas comme leur maître : on peut l'appeler grand.
De là vient que, jusqu'à la fin de sa vie, le Saint ne s'estime pas grand.
C'est pourquoi il peut accomplir de grandes choses.

Commentaire de Paris Lao Tang sur la traduction de Stanislas Julien (1842)​

Le mot "终" dans "以其终不自为大", a le sens de "fin" . Mais ce serait une erreur de l’interpréter comme " la fin de sa vie". Il faut plutôt le comprendre comme "jamais". Il est donc plus compréhensible de traduire cette phrase par « De là vient que, le Saint ne s'estime jamais grand ».

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