
Chapitre
17
太上,下知有之;其次,亲而誉之;其次,畏之;其次,侮之。信不足,有不信。
悠兮其贵言。功成事遂,百姓皆谓:「我自然」。
Traduction de S.J. revisitée par Paris Lao Tang
Les meilleurs souverains, le peuple n’en connaît que leur existence ;
Les moins bons, le peuple les aime et leur fait des louanges ;
Les suivants, il les craigne ;
Et les derniers, il les méprise.
Celui qui n'a pas confiance envers les autres n'obtient pas la leur.
(Les meilleurs) sont détendus et donnent peu d’ordres.
Une fois que le peuple a acquis des mérites et réussi dans leurs desseins, il s’exalte: Nous avons réussi par nous-mêmes.
Traduction de Stanislas Julien (1842)
Dans la haute antiquité, le peuple savait seulement qu'il avait des rois.
Les suivants, il les aima et leur donna des louanges.
Les suivants, il les craignit.
Les suivants, il les méprisa.
Celui qui n'a pas confiance dans les autres n'obtient pas leur confiance.
(Les premiers) étaient graves et réservés dans leurs paroles.
Après qu'ils avaient acquis des mérites et réussi dans leurs desseins, les cent familles disaient : Nous suivons notre nature.
Commentaire de Paris Lao Tang sur la traduction de Stanislas Julien (1842)
• "太上" ne veut pas dire "dans la haute antiquité", mais "les souverains les plus capables, les plus sages" ; Cette dernière interprétation est cohérente avec les phrases qui suivent.
• "百姓" veut littéralement dire " les cent noms ". Les Chinois utilisent ce terme pour dire "le peuple".