
Chapitre 44
名与身孰亲?身与货孰多?得与亡孰病?
甚爱必大费;多藏必厚亡。
故知足不辱,知止不殆,可以长久。
Traduction de S.J. revisitée par Paris Lao Tang
Qu'est-ce qui nous touche de plus près, de notre gloire ou de notre personne ?
Qu'est-ce qui nous est le plus précieux, de notre personne ou de nos richesses ?
Quel est le plus grand malheur, d’acquérir des biens ou de les perdre ?
C'est pourquoi celui qui a de grandes passions est nécessairement exposé à de grands sacrifices.
Celui qui accumule de riches trésors connaîtra nécessairement de grandes pertes.
Celui qui sait se suffire est à l'abri du déshonneur.
Celui qui sait s'arrêter ne périclite jamais.
Il pourra subsister longtemps.
Traduction de Stanislas Julien (1842)
Qu'est-ce qui nous touche de plus près, de notre gloire ou de notre personne ?
Qu'est-ce qui nous est le plus précieux, de notre personne ou de nos richesses ?
Quel est le plus grand malheur, de les acquérir ou de les perdre ?
C'est pourquoi celui qui a de grandes passions est nécessairement exposé à de grands sacrifices.
Celui qui cache un riche trésor éprouve nécessairement de grandes pertes.
Celui qui sait se suffire est à l'abri du déshonneur.
Celui qui sait s'arrêter ne périclite jamais.
Il pourra subsister longtemps.
Commentaire de Paris Lao Tang sur la traduction de Stanislas Julien (1842)
• Dans "Quel est le plus grand malheur, de les acquérir ou de les perdre ?" ce n’est pas claire ce qu’indique "les". Je les précise par " les biens".
• "藏" dans "多藏必厚亡" peut signifier "cacher un trésor", mais aussi l’accumulation d’une richesse. Ce n’est pas le fait de "cacher" qui entrainerait la perte, mais bien l’accumulation d’une grande quantité de trésors qui entrainerait la perte.